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ROME : DE LA DIFFICULTE DE GERER LES AUTOCARS DE TOURISME...

Jeudi 16 octobre 2025 à 09H30

M. Paties, membre bénévole du conseil d'administration d'Athéna, est un fin connaisseur de l'Italie, tant par ses racines que son expérience professionnelle. Correspondant de notre association pour les groupes scolaires à Rome pendant plusieurs saisons, il garde un lien avec le pays et a accepté de réaliser périodiquement une revue de presse intitulée "Quid Novi in Italia" dont voici un extrait du dernier numéro...

 

Des bus garés sur la digue du Tibre déjà encombrée par le trafic habituel, des groupes de visiteurs qui traversent la rue sans aucune précaution ... Rome connaît un boom touristique, avec de nombreux aspects positifs mais aussi quelques excès à réguler.
Les responsables communaux pointent du doigt "le tourisme qui bloque la ville", et en particulier les cars qui encombrent les routes et les visiteurs "qui bloquent les feux de signalisation". Il va falloir renforcer encore davantage les règles et la discipline des déplacements dans la Ville
éternelle.

 

Avant même le début de l'année sainte, et pour remédier à l'engorgement des autocars au cœur de la ville, le Campidoglio (la mairie de Rome) a adopté une nouvelle réglementation pour les autobus touristiques. La mesure prévoit une augmentation de 300 % du coût des permis pour l'autobus B Ztl, accompagnée de nouvelles facilités pour les permis d'accès réservés aux autobus touristiques, en particulier pour les voyages scolaires avec des enfants de moins de 14 ans, pour les véhicules transportant des personnes handicapées en fauteuil roulant et pour les pèlerinages diocésains reconnus par le Saint-Siège.

 

La police locale, pour sa part, effectue quotidiennement des contrôles ponctuels sur ce point également, détectant plus de centaines d'infractions. Dans la majorité des cas (plus de 70 %), les amendes concernent l'accès à la Ztl (la Zone à trafic limité) sans permis ou le stationnement irrégulier (en dehors des emplacements et au-delà de la durée autorisée).

 

Le reste des infractions constatées concerne l'équipement obligatoire à bord des autocars. Le recouvrement des amendes n'est cependant pas toujours facile, surtout en ce qui concerne les petites entreprises étrangères qui, une fois revenues à leur base, risquent de devenir des fantômes pour l'État italien, sauf pour les pays qui ont signé un accord fiscal, comme la France !

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